Au nom de la Beauté, le Sublime
Au nom de la Beauté, le Sublime
Par la fleur et sa splendeur, Certes, la fleur apporte une valeur que nul ne peut mesurer, Et cette valeur dépasse tout ce que l’homme peut compter.
Si notre monde était privé de fleurs, Alors il serait comme une cellule, sans couleur, sans parfum, sans beauté. Est-ce là que l’on nomme la vie ?
Ainsi la fleur est un élément essentiel dans la trame de l’existence, Visible aux yeux et profonde dans le cœur. Et pourtant, les hommes passent, Remarquant seulement son absence.
Elles sont les humbles servantes de nos sens, Délicates et nobles, Et par une fleur, on touche l’âme plus que par mille paroles.
Elles ne produisent rien pour le marchand, Elles ne génèrent ni profit ni fonction dans le calcul des hommes, Et pourtant, une rose offerte au bien-aimé dit plus que la plus exquise poésie, Et une fleur blanche de souvenir atteint même les morts.
Dans une civilisation qui exige que tout justifie son existence, Les fleurs demeurent, pures et insolentes, Par leur beauté seule.
Et la beauté suffit. Et la beauté suffira toujours.

